Il était une fois un jeune homme nommé Jean, qui découvrit très tôt qu'il avait un super pouvoir : il pouvait faire bouger les choses simplement en agitant les mains.
Au début, Jean s'en délectait : il faisait flotter des bâtons et des feuilles dans l'air, jouait comme un fou dans les forêts et l'océan, le monde était son terrain de jeu.
Puis il grandit et découvre que son super pouvoir signifiait que les gens attendaient de lui qu'il utilise ses pouvoirs pour déplacer des objets pour gagner sa vie. Il a donc appris à déplacer des pierres d'un tas à l'autre, des rochers empilés pendant des jours, des tranchées creusées, jour après jour, jusqu'à ce qu'il soit épuisé. Cela n'avait aucun sens.
Il a donc décidé d'utiliser ses pouvoirs pour le bien, pour aider les autres d'une manière significative.
Les façons dont nous limitons nos pouvoirs
Jean regarda les autres autour de lui. Un de ses amis, Mara, utilisait ses pouvoirs similaires pour déplacer beaucoup de choses, mais au final, le monde restait le même. Peu importe le nombre de choses qu'elle déplaçait, rien ne changeait.
Un autre ami doté de superpouvoirs, Llewyn, a découvert très tôt que les gens jugeaient les objets que tu déplaçais - soit tu l'avais bien fait, soit tu l'avais mal fait. Llewyn était tellement terrifié à l'idée de faire les choses de la mauvaise façon qu'il a passé des jours à réfléchir à tous les choix possibles et, au final, il n'a presque jamais rien déplacé, paralysé par la peur et le dégoût de soi.
Un autre ami, Akongo, a décidé qu'il ne voulait pas se soucier de ce qu'elle déplaçait ou de la quantité qu'elle déplaçait, et il a donc déplacé tout ce qu'il avait envie de déplacer, quand il en avait envie. Il lui arrivait de soulever une feuille dans les airs, de la faire voler dans un champ, puis de faire une sieste. Il vivait une vie simple et heureuse. Mais il n'aidait pas beaucoup de gens.
Un autre ami, pierre était constamment frustré par ses voisins, qui faisaient toujours des choses frustrantes. Nuwa se plaignait beaucoup et utilisait ses superpouvoirs pour lancer des bâtons et des pierres sur ses voisins, avec une grande férocité. Les voisins avaient exactement les mêmes sentiments que Nuwa... envers Nuwa. Quel crétin, de leur lancer des choses à la figure ! Ils lui ont rendu la pareille. Beaucoup de gens ont été blessés.
Mara, Llewyn, Akongo, Pierre. Beaucoup de pouvoirs parmi eux, peu de gens aidés.
La quête de l'impact
Jean a donc appris de chacun d'entre eux et a décidé qu'il voulait faire une réelle différence, aider les gens, avoir un impact sur le monde.
Déplacer des tas de choses aléatoires fatiguait ses bras, et il finissait épuisé, frustré, épuisé. Et peu de choses avaient changé. Il s'est donc engagé à en faire moins - l'épuisement n'aidait personne.
Il a concentré ses pouvoirs sur le déplacement des rochers qui constituaient une colline particulière. En faisant moins, il a pu avoir un impact réel. Mais c'était la mauvaise colline - il n'y avait pas grand-chose de significatif à faire en déplaçant cette colline.
Par essais et erreurs, en parlant aux gens, et en s'asseyant dans la contemplation ... il a décidé qu'il savait quel impact il voulait avoir sur le monde. Déplacer cette montagne en particulier, pour aider des millions de personnes qui souffrent.
Déplacer la montagne semblait impossible, et il a failli abandonner dès le début. Mais il a décidé de s'engager complètement dans cette mission, par amour pour ces personnes qui souffraient. Il s'est levé tous les matins et a concentré ses pouvoirs pour déplacer ce qu'il pouvait dans cette montagne.
Jour après jour, il s'est concentré sur cet impact. La productivité n'était pas le but - il n'essayait pas seulement de déplacer beaucoup de roches. C'est l'impact qui compte : moins de roches déplacées, mais avec un but précis.
Après une année de progrès constants, Jean a décidé qu'il ne pouvait pas le faire seul. Il a rallié d'autres personnes à sa vision : Mara, Llewyn, Akongo, Pierre. Ils ont été illuminés par sa vision de l'aide à apporter à ces gens qui souffrent, et se sont investis dans le travail pour déplacer cette montagne. Le travail de Jean n'était plus de déplacer des rochers, mais d'amener les gens à cette vision.
L'histoire n'est pas encore terminée. La montagne est toujours en train d'être déplacée. La fin est toujours en cours d'écriture.
Je suis curieux : êtes-vous en quête de productivité ou en quête d'impact ?
Décollé créer une nouvelle voie pour soi
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