Je ne crois pas ( dit le scepticisme)

 La mort du scepticisme


Le scepticisme est l'état d'esprit qui consiste à dire : "Je le croirai quand je le verrai... et même alors, j'aurai encore des doutes". En pratique, les sceptiques ont besoin de voir un degré raisonnable de preuves externes avant de croire quoi que ce soit qui sorte de l'ordinaire.


L'idée derrière le scepticisme est bonne. Elle empêche les gens d'être trop crédules et de se faire abuser. Il contribue également à l'avancement de certaines lignes de pensée. Aucun problème de ce côté-là.


L'idée de base du scepticisme est que vous devriez douter de ce pour quoi vous avez vu peu ou pas de preuves. Apparemment, c'est cool d'être un sceptique de nos jours. De plus, il est toujours facile de faire des trous dans les croyances de quelqu'un d'autre en regardant de l'extérieur.


Douter du scepticisme


Le problème de la plupart des sceptiques est qu'ils ne vont pas assez loin dans le scepticisme. Si vous voulez être un vrai sceptique, vous devez aussi être sceptique à propos du scepticisme. Vous ne voudriez pas être crédule au point d'avaler tout un système de pensée sans preuve, n'est-ce pas ?


Si nous vivons vraiment dans un univers objectif, alors le scepticisme est un choix intelligent. Si la réalité extérieure est totalement indépendante de nos pensées, alors nous pouvons l'étudier en toute sécurité à partir d'une position de doute. Nos préjugés peuvent être plus négatifs que nécessaire, mais au moins nous ne ferons pas de bonds en avant dans la fausseté ou la stupidité.


En revanche, si l'univers est subjectif et est influencé, même partiellement, par nos pensées, alors le scepticisme pose un sérieux problème. Nous ne pouvons plus étudier le monde extérieur en toute sécurité à partir d'une position de doute. Si nous nourrissons des pensées de doute et qu'elles se manifestent d'une manière ou d'une autre dans le monde physique, nous finirons par co-créer une réalité beaucoup plus limitée et confuse que nécessaire. Et lorsque nous irons l'étudier, nous ne ferons qu'observer les résultats de notre attitude sceptique plutôt que ce qui existe réellement


Le sceptique ultime


J'ai été un sceptique endurci (et un athée assermenté) pendant de nombreuses années, et je peux attester que durant cette période, je n'ai jamais vu de preuves de ce que je doutais de la vérité. Je n'avais aucune expérience de quoi que ce soit de non-physique - pas de projection astrale, pas de communication avec les esprits, pas de flashs de clairvoyance, pas de poussées inexplicables de synchronicités, etc. De plus, mon intuition était si faible que je n'aurais jamais pu lui faire sérieusement confiance. J'étais strictement un gars des maths et des sciences.


Ironiquement, mon scepticisme contenait la graine de sa propre destruction. J'ai fini par être curieux de la vraie nature de la réalité et j'ai commencé à remettre en question mes croyances. J'ai réalisé que si l'univers était réellement subjectif, je ne le reconnaîtrais jamais comme tel si je croyais qu'il était objectif, puisque je manifesterais simplement un univers objectif. Ce serait comme trouver un génie dans une bouteille et utiliser le premier de mes trois vœux pour souhaiter ne jamais trouver la bouteille. Si l'univers était réellement influencé par mes pensées, mais que je croyais qu'il ne l'était pas, alors j'utiliserais la subjectivité pour manifester l'objectivité. Je devais donc savoir si l'univers était vraiment objectif ou si je manifestais l'illusion de l'objectivité dans un univers subjectif.


La seule façon de le savoir était de faire des tests. Mais c'était un défi de taille. Afin de tester la subjectivité de l'univers, je devais abandonner une tonne de croyances potentiellement limitatives - tout ce qui pouvait entrer en conflit avec la possibilité d'un univers subjectif. Et je devais conditionner de nouvelles croyances en la subjectivité de l'univers. Cela signifie que je devais également abandonner le scepticisme. Sinon, comment pourrais-je manifester subjectivement ce que je ne croyais pas réellement ?

Test de subjectivité


Malheureusement, tester la subjectivité est un oxymoron. Vous ne pouvez pas réellement tester un univers subjectif. L'idée même de tester implique le doute, et le doute corrompra le test si l'univers est réellement subjectif. J'ai donc dû abandonner l'idée de tester. Le test est un concept de réalité objective qui n'a pas d'équivalent dans la réalité subjective. Abandonner cet état d'esprit n'a pas été facile à faire, mais j'y arrive.


Dans la réalité subjective, vous ne testez rien. Vous en faites l'expérience. C'est une chose qui a rendu les gens confus à propos de l'expérience du million de dollars. Dans la langue anglaise, le mot "expérience" a plusieurs définitions. L'une est "un test contrôlé". Une autre est "un acte innovant". Le MDE est cette dernière. C'est une expérience, pas un test. Bien sûr, si vous venez d'un état d'esprit de réalité objective, alors pour vous c'est un test, mais cet état d'esprit ne fera que corrompre vos résultats du côté de l'expérience. Si je devais lancer l'EDM aujourd'hui, je l'appellerais plutôt l'Expérience du Million de Dollars. Mon intention personnelle pour l'EDM n'est pas de tester si oui ou non je peux manifester un million de dollars. Mon intention est d'expérimenter le déroulement de la manifestation. Pourquoi ? Parce que c'est une expérience amusante, gratifiante et enrichissante.


Une prophétie auto-réalisatrice


Si nos croyances ne sont qu'une prophétie qui se réalise d'elle-même, alors la prophétie du scepticisme est une prophétie boiteuse à réaliser. Tout ce que vous manifestez, ce sont des preuves qui vous poussent à continuer à douter. Il serait difficile de manifester une réalité plus ennuyeuse que cela.


Si nous vivons dans une réalité subjective, alors vous êtes libre de manifester ce que vous voulez. Si vous passez beaucoup de temps à observer la réalité extérieure, alors vous avez une intention de continuité. Vous allez simplement manifester plus de la même chose. En revanche, si vous imaginez quelque chose de totalement différent, vous manifesterez une discontinuité de temps à autre. Votre expérience de la réalité se tordra et se transformera de manière passionnante.


Le piège du scepticisme


En fin de compte, le scepticisme est enraciné dans la peur. La peur de faire une erreur. La peur d'être crédule. La peur de vivre bêtement. Du point de vue de la réalité subjective, le scepticisme est une adaptation mentale qui se produit après que vous ayez fait le choix de vivre dans un univers objectif basé sur la peur. Une fois que vous avez objectivé votre univers, le scepticisme est l'étape suivante.


Vous ne pouvez pas vraiment échapper au scepticisme si vous croyez en un univers objectif. Et vous ne le voudriez pas de toute façon. Il est logique de craindre et de douter de ce que l'on ne peut pas contrôler.


Une fois l'objectivité choisie, un sceptique considérera un non-sceptique comme un imprudent, un téméraire, un crédule ou un égaré. D'après les courriels que j'ai reçus, je vois que cela dérange vraiment certains sceptiques que je ne croie pas en un univers objectif, et pourtant je suis capable de fonctionner très bien dans le monde (probablement mieux que la plupart des sceptiques en fait). Je pense que si je croyais à un univers subjectif et que l'univers était réellement objectif, ma capacité à fonctionner devrait diminuer. Mais d'un point de vue mesurable, c'est le contraire qui s'est produit lorsque j'ai adopté une mentalité subjective.


Comme indiqué précédemment, si vous poussez le scepticisme assez loin, il finit par vous amener à remettre en question la nature de la réalité, et c'est là qu'il s'autodétruit. La plupart des sceptiques ne vont cependant pas aussi loin.


Une alternative au scepticisme


Quelle serait une alternative intelligente au scepticisme, qui ne soit pas ancrée dans la peur ? Cette alternative consiste à faire l'expérience de la réalité et à l'embrasser ouvertement au lieu de s'inquiéter de ses éventuels faux pas. La réalité est quelque chose dont on fait l'expérience et dont on profite, pas quelque chose que l'on teste. Vous pouvez la vivre comme un test si vous le souhaitez, mais ce n'est qu'une possibilité parmi d'autres. Pourquoi ne pas rester ouvert à l'éventail plus large de toutes les expériences possibles au lieu de vous limiter à une bande étroite ?


Un sceptique se préoccupe des probabilités de succès ou d'échec dans toute entreprise. Par exemple, avant qu'un sceptique ne lance sa propre entreprise, il doit répondre à de nombreuses questions afin d'atténuer la peur et le doute. Comment se portent les autres dans ce secteur ? Ai-je assez d'argent ? Comment vais-je subvenir à mes besoins ? Et si ça ne marche pas ? Suis-je assez bon ? Quelles sont mes chances de réussite ?


Un non-sceptique ne voit pas du tout la vie de cette façon. Si une telle personne devait créer sa propre entreprise, elle le ferait avec une attitude expérimentale. Il n'y aurait pas autant d'attachement à des résultats spécifiques. Lorsque j'ai lancé mon entreprise de développement personnel, je n'ai pas posé toutes ces questions sceptiques parce que je ne pensais pas en termes de succès ou d'échec. Je voulais simplement faire l'expérience de son déroulement. Le niveau de réussite des autres ne faisait aucune différence. J'allais simplement plonger dedans et en faire l'expérience à ma façon. Avec une telle attitude, il n'y a ni succès ni échec. Il n'y a que l'expérience qui se déroule.


Lorsque vous cherchez à expérimenter la vie au lieu d'en douter et de la craindre, la joie devient votre état naturel. Peu importe le résultat que vous obtenez, car votre attitude est toujours : "Quelle expérience fascinante !"






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