Travailler avec votre résistance intérieure
Lorsque nous ressentons une certaine résistance intérieure à l'égard d'une tâche, nous avons tendance à la remettre à plus tard - à consulter nos courriels, les médias sociaux, nos distractions préférées ou à nous occuper. Nous le faisons tous.
Nous en faisons souvent quelque chose de mauvais : je suis nul de ne pas être discipliné, je suis nul de ne pas pouvoir me concentrer, je ne suis pas assez fort, etc. etc. Mais c'est juste une partie de l'être humain - nous avons tous la peur, l'incertitude, le doute, la résistance dans notre instinct de survie.
L'astuce consiste à ne pas juger la résistance, mais à travailler avec elle.
Parlons de la façon de travailler avec la résistance. Mais d'abord, laissez-moi clarifier certaines distinctions.
Distinctions importantes pour travailler avec la résistance
Il y a certaines choses que nous devons clarifier avant de commencer :
Parfois, nous résistons à des choses qui nous sont néfastes - être maltraité, faire quelque chose de réellement dangereux, se mettre en danger. Il s'agit d'une résistance à laquelle il faut prêter attention. Si vous risquez de subir un préjudice en faisant la chose à laquelle vous résistez, écoutez votre résistance. Ce dont nous parlons ici, c'est de la résistance aux choses que nous voulons vraiment faire, qui nous seraient utiles. Demandez-vous donc : serait-il utile ou nuisible de travailler avec ma résistance ?
Parfois, il est utile de céder à la résistance - de remettre quelque chose à plus tard et de s'attaquer à un tas d'autres tâches. Laissez les idées mijoter. Allez vous promener et laissez les choses percoler. Parlez-en avec d'autres personnes. Ce dont nous parlons ici, c'est des moments où vous aimeriez vraiment faire face à la résistance. Demandez-vous s'il ne serait pas utile de remettre cela à plus tard.
Il n'y a pas de bien ou de mal ici. Vous n'êtes pas mauvais ou erroné de ressentir de la résistance, ni de remettre les choses à plus tard. Vous n'êtes pas "meilleur" en assumant la résistance. Il n'y a pas de réponse à la résistance qui soit bonne ou mauvaise. Ce qui compte, c'est ce que vous aimeriez faire. Alors demandez-vous : qu'est-ce que je veux vraiment ici ?
Si vous vous êtes posé les questions ci-dessus, et que les réponses indiquent que vous voulez vraiment faire cette tâche, et que vous travaillez avec la résistance à cette tâche... alors c'est génial ! Parlons de la façon de le faire.
Comment travailler avec la résistance intérieure?
La formulation de cette question est essentielle : nous n'essayons pas de combattre notre résistance, de la conquérir, de la détruire, de la vaincre, de la vaincre, ou tout autre terme violent. Nous travaillons avec la résistance, comme un coéquipier. Il s'agit d'une distinction essentielle, car elle modifie la façon dont la plupart d'entre nous se rapportent à notre résistance - nous la considérons généralement comme mauvaise et comme quelque chose que nous devons éviter ou dont nous devons nous débarrasser. Et si elle pouvait être une alliée ?
Si nous pouvons commencer à adopter cet état d'esprit, les choses deviennent beaucoup plus ouvertes, au lieu d'être tendues et stressantes.
Avec cet état d'esprit ... voici comment travailler avec la résistance :
Remarquez : La première étape cruciale est de remarquer que vous avez de la résistance. Vous ne remarquerez peut-être pas ce que vous ressentez, mais vous remarquerez que vous avez repoussé ou évité quelque chose. Pouvez-vous remarquer sur le moment que vous vous détournez de la chose en question ? Pouvez-vous vous surprendre en train de l'éviter ou de le repousser ? C'est là que la magie opère, si vous pouvez saisir la résistance au moment où elle se produit.
Soyez curieux : Une fois que vous êtes conscient de la résistance au moment où elle se produit... faites une pause pendant un moment et faites preuve de curiosité. Que ressent la résistance ? Quelles sont les sensations présentes, et où sont-elles situées ? Les sensations changent-elles, sont-elles insupportables, intenses ou faciles à supporter ? Que pouvez-vous apprendre sur cette sensation de résistance ?
Permettez : Une fois que vous êtes présent aux sensations de résistance, dans le moment ... voyez si vous pouvez simplement permettre à la résistance d'exister en vous, sans avoir besoin qu'elle change ou soit réparée. Pouvez-vous simplement lui permettre d'être ? Pouvez-vous vous détendre avec la résistance ?
Voyez-la comme une alliée : Et si la résistance, au lieu d'être quelque chose à éviter, était un ami qui vous accompagne ? Et si c'était un professeur qui vous montrait quelque chose sur ce à quoi vous résistez ? Et si la résistance était un signe, que vous faites quelque chose de significatif, un signe qui vous encourage à avancer vers cette tâche ? Et si la résistance pouvait vous aider tout au long du voyage ?
Avancez vers la tâche : Enfin... si la résistance est quelque chose dont vous pouvez prendre conscience, dont vous pouvez être curieux, dont vous pouvez permettre l'existence et qui est un allié dans votre voyage... pouvez-vous lui permettre de coexister avec vous lorsque vous commencez réellement à accomplir la tâche ? Vous n'êtes pas obligé d'achever la tâche, mais vous pourriez peut-être avancer vers elle, faire le premier pas, commencer à agir même si la résistance est toujours présente. Soyez curieux de savoir à quoi cela peut ressembler.
C'est aussi simple et aussi stimulant que cela !
Imaginez que vous vous entraîniez avec cela, de façon répétée, jusqu'à ce que vous deveniez bon. Pourriez-vous devenir un maître du travail avec la résistance ?
